1 l’étape du jour
Nous n'aurons pas le plaisir de faire les 10 km en zone peri-urbaine depuis Colomiers ni les trois autres dans Toulouse. Ceci étant rien n'empêche d'écrire un article sur Tolosa, d'autant que je l'avais préparé avant de partir.
2 le tracé
3 le détail de l'étape
Nous aurions dû commencer notre approche de Tolosa par ses arènes. L'amphithéâtre de Toulouse-Purpan est le seul monument antique de Toulouse encore visible dans sa globalité. Il fut construit vers l'an 50 de notre ère. Mais malheureusement il n'est accessible que le dimanche...
Ancienne capitale des Tectosages, Palladia Tolosa, la Toulouse romaine, Cité de Pallas, devient dès 106 avant notre ère, une ville importante de la Narbonnaise entre Méditerranée et Atlantique. Lors de la Guerre des Gaules, Tolosa est romaine et entend le rester lorsque César entame sa conquête. A l'époque augustéenne, Tolosa se retrouve entourée d'une enceinte honorifique de 3 kilomètres dès le Ier siècle de notre ère, délimitant une cité de 90 hectares et dont on peut estimer la population entre 20 000 et 50 000 habitants.
Le premier commerce de Toulouse fut celui du vin d’Italie, acheminé via Narbonne. Les Gaulois et les citoyens romains étaient de grands consommateurs. D’autres produits de luxe suivaient le chemin du vin romain, de la vaisselle notamment. En contre-partie, la province s’adonnait à la vente de produits agricoles et d’esclaves ainsi Toulouse devînt la plus prospère de la Gaule narbonnaise. Tolosa connut alors une forte progression démographique, atteignant 20 000 habitants au premiersiècle apr. J.-C. Théâtres, temples, écoles et égouts firent de Toulouse une cité moderne et docile, toujours au centre du commerce régional.
Croquis DR, Christian Darles |
La ville est délimitée par la place du Capitole au nord, la place du Salin au sud, la Garonne à l'ouest. Dans les années 20-30 apr. J.-C., un rempart long de trois kilomètres fut bâti afin de souligner la prospérité de la nouvelle colonie romaine. Il enfermait une superficie de 90 ha et s’ouvrait sur la Garonne. Constitué de briques et de moellons, le rempart romain avait 12 m de hauteur et 2 m d'épaisseur. Un tronçon est encore visible sur la place Saint-Jacques près du palais Niel. Le cardo et le decumanus se croisent sur la place Esquirol où se trouve le forum et le capitolium antique mentionné dans les sources anciennes. Ils construisent aussi un théâtre (actuelle place du Pont-Neuf), un temple (actuelle place Esquirol) et un amphithéâtre à Ancely-Purpan. Un réseau d'égouts permet d'évacuer les eaux usées tandis qu'un aqueduc alimente la ville en eau potable depuis les sources de Lardennes et du Mirail jusqu'au château d'eau situé place Rouaix.
Le IIIème siècle est marqué par le martyre de saint Saturnin, premier évêque de Toulouse en 250. Cet évènement marque le début de la conversion de la ville au christianisme. Saint Saturnin refusant le culte romain est condamné à être attaché au jarret d'un taureau. D'après la légende du saint, il est entraîné par la bête depuis le forum vers l'extérieur de la ville par la porte de la Porterie (aujourd'hui située sur la place du Capitole).
Un tronçon de rempart est visible place Saint-Jacques près du palais Niel et des restes de l'amphithéâtre de Purpan sont des témoins de cette époque. Cela s'explique en grande partie par le matériau principal des constructions romaines qu'est la brique. Contrairement à d'autres villes romaines construites en pierre de taille, Toulouse a été obligée d'utiliser la glaise de la vallée pour fabriquer des briques pour ses constructions. Or la brique est un matériau beaucoup moins résistant que la pierre. Les nombreuses reconstructions successives ont été faites à partir et sur les anciens bâtiments romains. Aujourd'hui, la base des édifices romains et des aménagements urbains sont enfouis sous 3 à 5 m du pavé toulousain.
La Cathédrale Saint Etienne a été bâtie sur les fondations d'une chapelle construite par saint Saturnin, au IIIème siècle, et reconstruite par saint Exupère, cent cinquante ans plus tard. Il est difficile de juger aujourd'hui en l'absence de fouilles. L'histoire de cette église est tellement émaillée de modifications, de rénovations et de reconstructions qu'on pourrait la surnommer la « cathédrale inachevée ». Jusqu'au XIIIème siècle, les plans de l'église romane furent sans cesse modifiés. Ainsi, une révision de la hauteur prévue de l'édifice est visible par la coupe des fenêtres sur le mur sud, tandis que le mur nord, construit plus tard, ne présente pas cette anomalie. On reconnaîtra sur le mur occidental une rosace, directement inspirée de celle Notre-Dame de Paris.
Le clocher roman renferme 17 cloches sacrées, auxquelles il faut ajouter 3 cloches civiles d'horloge en montre au sommet, une cloche du chapitre dans le campanile sur la nef gothique et une petite cloche de sacristie. Le carillon, fondu à la Révolution, a été reconstitué par étapes. En 1922, après l'apport de 6 cloches coulées par A. Vinel (à Toulouse), on jouait 13 cloches au clavier et 6 au banc du sonneur. Ces deux modes manuels ont été abandonnés dans les années 1960 lors de la deuxième grande électrification. Les cloches de volée ont été portées au nombre de 5 en 1992, par l'apport de 2 cloches Paccard (à Annecy). Aujourd'hui, on peut encore jouer le carillon par le biais d'un petit clavier électrique, depuis la sacristie située à l'autre extrémité de la cathédrale. C'est l'édifice de Toulouse qui contient le plus de cloches anciennes (antérieures à la Révolution), puisqu'il fut notamment le réceptacle des grosses cloches des couvents toulousains : Flos Carmeli, la Cordelière, l'Augustine. Ces deux dernières n'existent pourtant plus, au profit du bourdon Étienne-Florian, coulé en 1876 par Amans Lévêque (maison Louison à Toulouse) sur les deniers du futur cardinal Desprez, pour un poids de 3,9 t, un diamètre de 1,84 met sonnant la.
Le Forum de Tolosa Il se situait à l'emplacement de la place Esquirol. A cet endroit, était le croisement classique entre le cardo Maximus et le decumanus maximus de Tolosa. Le forum de Tolosa était immense : deux fois et demie environ la surface de la place du Capitole. Si vous n'êtes pas Toulousain, c'est simple c'est encore plus grand que vous ne pouvez l'imaginer.
C'est aujourd'hui en fait une journée de quasi repos que nous sommes très heureux de vous faire partager.
Marius est parti en vacances avec ses parents et nous allons repartir sur la piste (romaine) de l'anonyme.
Demain, direction Narbonne et l'unité de mesure changera : nous passerons de la lieue gauloise au mille romain. C'est une petite différence mais la précision y gagnera.
4 logistique
Chez Marius c'est le mieux !
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