1 l’étape du jour
Une étape où nous sommes accompagnés et voyons beaucoup d'amis... cela change avec l'habitude !
2 le tracé
3 le détail de l'étape
Cette étape est marquée par la participation d'André et de Patrick. Comme mon téléphone me posait de gros problèmes les 2 jours précédents, je l'avais mis en charge petit ampérage depuis hier après-midi. Par conséquent, je ne m'en suis pas préoccupé jusqu'à avoir terminé l'article précédent du blog avec le téléphone de Christine ce matin vers 6 heures. J'ai pris alors le mien complètement chargé à petite vitesse pour voir si tout fonctionnait... Il était environ 6:30. Un message de la veille de Patrick indiquait sa venue.... Même joint très tard ce matin, il a réussi à venir. Un point de rendez-vous fixé à l'entrée de Saint-Rémy et voilà la jonction est faite.
Elisabeth visitera Glanum, Eygalieres et Cavaillon pendant notre marche vers Cavaillon.
Ce matin, la météorologie annonce le même temps que hier : à savoir frais et brumeux le matin puis chaud et ensoleillé pour atteindre 27 degrés.
Nous retrouvons la Via Domitia et son dernier panneau qui indique le carrefour avec la bretelle de Glanum. Nous avons cherchés les traces des chariots dans la roche sans les trouver.
Le petit chemin est agréable, nous passons devant une très vieille fontaine à sec. Au loin, le profil des Alpilles devient plus net, la température s'élève.
Nous passons devant l'aérodrome du Mazet de Romanet. La piste est perpendiculaire à la montagnette et nous attendrons un long moment le décollage d'un planeur mais sans succès.
Nous poursuivons notre marche au bord d'un petit canal d'irrigation. Nous passons derrière Eygalières qui possède également des vestiges anciens (outre Michel Drucker). Au lieu-dit du Contras, une sépulture collective du Néolithique a été découverte. À la Baume Farnet un habitat de la même période a été fouillé au début du XXème siècle. Puis plus tard, les effets de la romanisation se sont faits sentir.
La campagne est belle, une manade à l'herbe bien verte Est en bord de chemin. Les chevaux camarguais curieux s'approchent un peu.
À l'inverse des taureaux et torillons restent indifférents à notre passage.
À ce moment de la journée, la promenade est agréable. Il n'y a pas de voitures et l'ombre des arbres est la bienvenue.
Nous atteignons les faubourgs de Plan d'Orgon. Hélas, nous retrouvons la D99 et son traffic. C'est une longue ligne droite qui nous attend avec beaucoup de circulation. Enfin, nous en voyons le bout en profitant de la passerelle au-dessus de l'autoroute puis de la voie TGV. Enfin, c'est le pont sur la Durance.
À ce moment de la journée, la promenade est agréable. Il n'y a pas de voitures et l'ombre des arbres est la bienvenue.
Nous atteignons les faubourgs de Plan d'Orgon. Hélas, nous retrouvons la D99 et son traffic. C'est une longue ligne droite qui nous attend avec beaucoup de circulation. Enfin, nous en voyons le bout en profitant de la passerelle au-dessus de l'autoroute puis de la voie TGV. Enfin, c'est le pont sur la Durance.
Seule une partie de l'eau de la Durance est dans son lit naturel et gagne le confluent avec le Rhône à Barbentane. Au pied de la rivière, l'oppidum de Cavaillon était idéalement placé sur cette forteresse naturelle que forme la colline Saint-Jacques.
Après un parcours urbain, nous arrivons dans le vieux Cavaillon et nous passons en vainqueurs sous l'arc de triomphe.
C'est l'heure d'une bonne bière en commun avec Elisabeth qui nous a rejoints. Puis, c'est le moment du départ, ils nous quittent nous laissant seuls... pour quelques minutes.
Entre temps Thérèse et Jean-Francis ont fait le parcours dans les 45 minutes annoncées, nous sommes surpris de les retrouver devant notre hôtel.
Nous rebuvons un coup pour discuter un moment. Je leur parle de notre montée vers la colline Saint-Jacques , l'oppidum gaulois. Gentiment, ils nous proposent d'y aller en voiture ensemble.
C'est un très long parcours en voiture comparé à l'accès direct depuis le pied de ville.
Mais avant voici l'histoire ancienne de Cavaillon. Durant la période romaine, la cité se nomme Cabellio ou Pagus Cavellicus. Elle constitue une ville étape sur la voie Domitienne et se développe fortement et s'enrichit. D'ailleurs, en juillet 2010, en déracinant un acacia, un habitant de Cavaillon a trouvé dans son jardin 304 deniers d'argent datant du Ier et IIème siècles enterrés au pied d'une colonne du jardin d'un temple probablement dédié à Mithra au moment où Didius Julianus et Septime Sévère se disputent l'empire.
Cavaillon devient un siège épiscopal dès le IVème siècle. Elle fit partie du royaume d'Arles et du marquisat de Provence.
Parmi les édifices remarquables, il faut mentionner l'ancienne cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran du XIème siècle, et ses orgues ensemble des 2 tribunes d'orgue, 2 buffets d'orgue et partie instrumentale de l'orgue, la Chapelle Saint-Jacques du XIIème siècle, et la synagogue de Cavaillon, et son Mikvé, fut construite au XVème siècle, puis reconstruite XVIIIème.
Le territoire de la commune a livré des indices d'occupation datant de la Préhistoire. Cavaillon doit son nom aux Cavares, une fédération de peuples gaulois qui habite la colline Saint-Jacques dans l'Antiquité. Des carrières situées au nord de celle-ci ont révélé des puits, des silos et des fosses sépulcrales. Leur creusement et leur comblement s'est étalé sur une période allant du Vème siècle av. J.-C. au IIème siècle de notre ère. Les fosses-silos ont permis d'exhumer des pépins de raisins et des rafles contenus dans des débris de vases ainsi que des « gâteaux » de marc contenant des pépins de raisin et de figue. L'ensemble avait été préservé par une lente minéralisation.
L'ermitage a été construit à plusieurs époques. Le plan de la chapelle est rectangulaire, avec une abside en arc de cercle. Le premier bâtiment ne disposait que de deux travées et d'une abside, élevé au cours du XIIème siècle, en calcaire. Un clocher a été ajouté a cette chapelle, en 1377. L'agrandissement, par les deux travées orientales et le porche d'entrée datent de 1585, suite au travaux initiés par César de Bus. Une série de colonnes, en calcaire, fait le lien entre les premières et les secondes travées. Le sol est recouvert de carreaux de terre cuite.
Nous avons droit à la présentation détaillée de La Chapelle par un guide bénévole.
Il nous présente le tetramorphe représenté sur chacune des colonnes : l'homme, le lion, l'aigle et le taureau.
Jean-Francis est passionné par les explications du guide concernant la façade, le porche et le blason.
Le blason représente la Chapelle et une tour d'observation. Plusieurs tours étaient implantées le long du chemin d'accès à la colline. Elles ont été détruites lors de la révolution et depuis le blason moderne a perdu sa tour.
Cavaillon devient un siège épiscopal dès le IVème siècle. Elle fit partie du royaume d'Arles et du marquisat de Provence.
Parmi les édifices remarquables, il faut mentionner l'ancienne cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Véran du XIème siècle, et ses orgues ensemble des 2 tribunes d'orgue, 2 buffets d'orgue et partie instrumentale de l'orgue, la Chapelle Saint-Jacques du XIIème siècle, et la synagogue de Cavaillon, et son Mikvé, fut construite au XVème siècle, puis reconstruite XVIIIème.
Le territoire de la commune a livré des indices d'occupation datant de la Préhistoire. Cavaillon doit son nom aux Cavares, une fédération de peuples gaulois qui habite la colline Saint-Jacques dans l'Antiquité. Des carrières situées au nord de celle-ci ont révélé des puits, des silos et des fosses sépulcrales. Leur creusement et leur comblement s'est étalé sur une période allant du Vème siècle av. J.-C. au IIème siècle de notre ère. Les fosses-silos ont permis d'exhumer des pépins de raisins et des rafles contenus dans des débris de vases ainsi que des « gâteaux » de marc contenant des pépins de raisin et de figue. L'ensemble avait été préservé par une lente minéralisation.
L'ermitage a été construit à plusieurs époques. Le plan de la chapelle est rectangulaire, avec une abside en arc de cercle. Le premier bâtiment ne disposait que de deux travées et d'une abside, élevé au cours du XIIème siècle, en calcaire. Un clocher a été ajouté a cette chapelle, en 1377. L'agrandissement, par les deux travées orientales et le porche d'entrée datent de 1585, suite au travaux initiés par César de Bus. Une série de colonnes, en calcaire, fait le lien entre les premières et les secondes travées. Le sol est recouvert de carreaux de terre cuite.
Nous avons droit à la présentation détaillée de La Chapelle par un guide bénévole.
Il nous présente le tetramorphe représenté sur chacune des colonnes : l'homme, le lion, l'aigle et le taureau.
Jean-Francis est passionné par les explications du guide concernant la façade, le porche et le blason.
Le blason représente la Chapelle et une tour d'observation. Plusieurs tours étaient implantées le long du chemin d'accès à la colline. Elles ont été détruites lors de la révolution et depuis le blason moderne a perdu sa tour.
La colline Saint-Jacques offre une vue surplombant la ville. De son sommet, la vue porte jusqu'aux Monts de Vaucluse, au Luberon, à la chaîne des Alpilles, à la vallée de la Durance, au mont Ventoux et aux dentelles de Montmirail. C'était un superbe point d'observation pour surveiller la région depuis les débuts de son occupation. Les premières peuplades, puis les romains et ensuite les ermites.
Grand merci à tous de nous avoir rejoints pour cette étape de Cavaillon.
Demain nous poursuivrons seuls notre parcours sur la via Domitia. Nous nous arrêterons à Lumières.
4 logistique
OT Cavaillon
Hébergement
Hôtel Toppin 70, cours Gambetta 84300 Cavaillon tel 04 90 71 30 42 resa@hotel-toppin.com chambre 60€ PdJ 2*8,25€
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