Sauternes est encadré sur 20 km de part et d’autre de la vallée de Garonne de toutes les appellations moelleuses de Bordeaux (Sainte Croix du Mont, Loupiac, Cérons, Cadillac, Barsac).
Le château de Roquetaillade est dans la même famille depuis 700 ans. Un château privé, habité par la famille de Baritault du Carpia descendants de la famille de la Motte qui édifia le château d'origine. Il ouvre au public en 1956. Il est constitué de deux châteaux forts, l'un datant du XIème siècle et l'autre du XIVème siècle, se trouvant dans la même enceinte. Il est sauvé par Viollet-le-Duc au XIXème siècle, qui y entreprend également d'importants travaux de décoration et de création de mobilier.
Le parc de Roquetaillade comprend les vestiges de l'enceinte médiévale avec la barbacane, le ruisseau du Pesquey et ses berges, le chalet XIXème et le pigeonnier du Crampet, qui fait partie de l'écomusée de la Bazadaise.
C'est l’un des fameux « châteaux Clémentins », ces palais-forteresses érigés au Moyen Age en sud Gironde par le pape Clément V (né Bertrand de Got à Villandraut). Il se distingue tant par ses imposantes structures défensives que par l’élégance de sa décoration intérieure, oeuvre du célèbre architecte Eugène Viollet-le-Duc. Fait unique en Gironde, le Château Roquetaillade est habité par la même famille depuis 700 ans ! Deux forteresses (XIe et XIVe siècles), six tours, un donjon et des douves : le Château de Roquetaillade est l’archétype même du château fort des livres d’histoire et de contes pour enfants. Son histoire a été marquée par deux importantes restaurations : l’une à la Renaissance, qui a laissé des cheminées monumentales, l’autre orchestrée par Viollet-le-Duc à partir de 1860. Dans le vaste parc entourant le Château, les arbres centenaires tutoient un pigeonnier du XIIe siècle, une chapelle ainsi qu’une métairie reconstituant la vie rurale autour de 1850, avec poules et cochons gascons, ânes des Pyrénées… Roquetaillade abrite également un élevage de vaches bazadaises et un vignoble (Graves Rouges, Graves Blancs, Graves Supérieures) !
Après la visite, nous casse-croûtons dans le parc avant d'attaquer la dernière partie de 13 km en plein cagnard...
En nous retournant, nous avons une meilleure vue sur le chateau de Roquetaillade.
Au Moyen Âge, cette paroisse relèvait de la juridiction du château de Roquetaillade, aujourd'hui situé sur la commune de Mazères.
Le nom Cossium est une latinisation de l'aquitanique *koiz, gascon coç, cos 'tertre', basque goiz 'en hauteur'. Le nom Vasate pourrait s'expliquer par le basque baso 'forêt' ou par un hydronyme *uad (cf. latin vadus 'gué').
À partir du premier âge du fer, la capitale des Vasates Cossium, Bazas s’affirme comme une des places fortes du Sud-Ouest en se dotant de remparts et de portes monumentales qui lui confèrent très tôt un rôle militaire et une certaine suprématie. C'est une civitas au temps de l'anonyme de Bordeaux en 333, troisième lieu cité mais le seul certain sur sa liste d'étapes.
D'après un poème de Paulin de Pella, en 414, la ville échappe à la destruction par les Goths.Cité épiscopale située sur le chemin du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, Bazas fut, jusqu'à la fin du XVIIIème siècle, siège d’un diocèse. Siège du présidial, Bazas cumule les fonctions administratives et judiciaires et s’impose alors très vite comme la plus puissante ville. Son prestige lui vaut d'ailleurs les visites d'illustres personnages tels Richard Cœur de Lion et Charles Quint.Disputée par Anglais et Français au cours de la guerre de Cent Ans, Bazas revient à la France en 1441.
L’édifice de l’ancien hôtel de ville fut bâti en 1488 et reconstruit en 1733. Le fronton triangulaire est frappé des armoiries de la ville. Au rez-de-chaussée, le musée municipal occupe les 4 salles de l’ancienne prison. On peut y voir des vestiges préhistoriques et gallo-romains, ceux d’un trésor du Moyen- Âge, une maquette de la ville réalisée d’après un dessin de voyageur hollandais de 1650, des objets d’Art sacré, le tableau original de « Saint-Louis faisant l’aumône » de J. Stella, des productions de l’école de Zurbaran et un cachot.
L’office de tourisme de Bazas est installé dans l’ancien palais du Présidial construit au XVIIIe siècle.Les présidiaux sont des cours de justice créées par Henri II en 1551 afin d’atténuer l’influence des parlements. Celui de Bazas est institué dès 1553. Il est alors installé dans un bâtiment de « halle-justice » construit sur pilotis et appuyé à l’Hôtel de Ville. L’édifice menaçant ruine au XVIIIe siècle, l’intendant Boucher demande sa reconstruction. Il retient le projet de l’architecte Michel Marceron dont les travaux débutent en 1730. Le présidial fonctionne jusqu’en 1791, date à laquelle il est transformé en tribunal de district et de première instance. Il est désaffecté lorsqu’un nouveau palais de Justice est inauguré en 1857.
La Maison de l’Astronome est un hôtel particulier de Bazas construit en 1530. Son nom fait référence à la nature de sa décoration.La maison est bâtie pour Arnaud Fautoux, lieutenant général au Présidial. Au XIXe siècle, elle devient la propriété d’une autre famille de magistrats, les Andraut. Son décor est composé d’étoiles, de lune, de soleil et d’un astronome. Son pignon en pas de moineaux, disposition courante dans les Flandres, lui vaut d’être parfois surnommée « maison hollandaise ».
Très bien conservé et datant du XVIIIe siècle, l’hôtel Bourriot est une des plus remarquables demeures de Bazas.On doit cet hôtel particulier à Pierre Bourriot, commissaire du roi, avocat royal à la Sénéchaussée et au Présidial. Ce notable appartient à une longue lignée de subdélégués de l’Intendance d’Aquitaine, fonction qu’il occupe également. Alors qu’il est maire de Bazas, de 1758 à 1767, il fait construire cet hôtel composé de deux corps de bâtiment.L’édifice a subi très peu de modifications depuis sa construction, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Nombre de ses décorations d’origine sont toujours en excellent état : stucages, ferronneries, trumeaux, ou encore sopra porta peints.L’immeuble dispose d’une cour intérieure et d’un jardin ouvrant sur la promenade de La Brèche.
La poterne de La Brèche est un passage dérobé menant de la courtine aux remparts extérieurs de Bazas.Cette poterne constitue la seule ouverture située sur les fortifications sud de la cité. Datant du XIIIe siècle, elle est transformée au fil du temps, jusqu’à devenir une tour forte rectangulaire garnie de latrines.
Les anciens jardin de l'Hôtel Mauvezin sont adossés au rempart sud et limités à l'ouest par une des dernières tours de défense de la cité. Ils ont été transformés en roseraie. Havre de sérénité et d'harmonie, nichés au-dessus de la promenade de la Brèche et du vallon du Beuve, le jardin du Sultan est accessible depuis la halle de l'hôtel de ville par un escalier dérobé qui prend naissance au fond de la cour de l'espace Mauvezin. Il offre une perspective unique sur le tracé nord du rempart et la cathédrale.
Les noms des pèlerins sont demandés lors de la réservation téléphonique.
Possibilité d'accueil avec cheval, mule ou âne, prévenir 48 h avant pour préciser le chemin à suivre.
Lors du rappel, notez le nom de la famille d'accueil.
• Mr et Mme Torres Loulou:0556651538
• Mr et Mme torres Loulou, bazas: 0556259776 / 0623767238
• Mr et Mme Dudit Etienne : 05 56 25 00 41 - email : etienne.dudit@orange.fr
Mr et Mme Lauras Vincent : 0683672155
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